Drôle d’époque.
Drôle d’époque..
Le demi solde de l’amour, âme en pine,
Berce son âge d’une langueur monotone.
Il traine ses couilles par terre…
simples patates au fond d’un filet.
Petits matins. Petites culottes encore humides
En boule à coté d’une chaussette, d’une chemise.
Cette douce odeur suave de l’abandon.
Verres renversés,
Bouteilles cassées.
Sous la douche, chez lui, chez elle…
Son reflet dans la brume d’un miroir
Le schboub couvert d’un accordéon de latex,
Un peu de merde au bout.
Il est fatigué le prince charmant.
Emasculé à froid…Frigorifié du gland…
Hussard triste, sabreur muet
Feulement de la couguar…
Tendresse au placard.
Seule la brute bande encore.
Et pourtant, dans son dernier souffle
L’amoureux des femmes dira
J’ai vu, lu, les merveilles du monde
Senti tous les parfums, gouté tous les nectars…
Tout ça n’vaudra jamais son beau cul.