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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 13:20

Chausse-pied-metallique.png

Episode V : Epilogue.

- Mais, bon d'là ! qui c'est l'homme ici ?

 Qui est ce qui pisse contre les murs.

- Moi, avec un chausse pied, répondit Evangéline.

 

 

Les animaux utilisent les outils, mais l'homme se distingue d'eux par l'usage plus sophistiqué d' instruments comme la béquille, la cane, le trou de serrure, et en particulier : le chausse-pied.peinture-rupestre-du chausse pied

 

Bien que remontant à la plus haute antiquité,  d' aucuns prétendent son  invention antérieure à celle des chaussures, L'invention du chausse-pied fut précédée de celle du casse-pied dont l'utilité peut se discuter, mais ce n’est pas là notre sujet.


Bradshaw7

 

 

 

Il semblerait donc, que cet ustensile ait eu une fonction originelle, qui se perdit dans la nuits des temps.
Evangéline  ne fit donc qu’ en redécouvrir l’usage premier.

 

Le Louis très assidu de l’estaminet du bourg n’hésitait pas à raconter son histoire, pensant mettre les rieurs de son coté.
Cette fable fit très vite le tour de la paroisse, provoquant l’hilarité des hommes, mais éveillant la curiosité des femmes.

Bien vite, les bougresses faisant fi des foudres du curé, expérimentèrent la technique innovante d’Evangéline, empiétant ainsi sur cette prérogative de l’homme : pisser amont l’mu’ !

Les adeptes se multiplièrent, arborant comme signe de reconnaissance, le chausse-pied à la ceinture.

Faisant référence à Evangéline, la fondatrice malgré elle du mouvement, il fut d'usage de les nommer les Chéyennes. Le féminisme rural était né.

 

En 1906, Le couturier Paul Poiret,  libérant les bourgeoises du corset,chausse-pieds--12348--gratte-dos-jaune--1

permit à celles ci l'usage du chausse-pied portatif que les harnais, les empéchant de se plier, ne leur autorisaient pas.

En effet celles-ci étaient obligées d'avoir recours soit à leur femme de chambre, soit à l'objet ci-contre.

Grace aux bougeoises, le féminisme moderne allait prendre un essors que rien ne viendrait arrêter. 

Entre temps le terme Chéyennes s'était par le bouche à oreille, transformé en Chiennes.

Ce mot étant péjoratif il fut décidé Que le movement prendrait le nom de Chiennes de garde.

Evangéline Gaittautrou fut oubliée, mais son oeuvre lui survivra.

 

Et oui, tout ça pour ça :o)).

Popol.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 17:06

 

Episode 4 - Ambroise guèteur au trou!

redim proportionnel photo.php

 

 

 

Ambroise Gaitautrou, un cousin éloigné de la branche,riche, 

celle possédant des terres, des notables,des élus

et qui pesait dans la vie du canton, fut un des premier gynécologues de France.

Une prédestination vu son nom, quand on se nomme Gaittautrou…….


Elève de Samuel Pozzi, surnommé par ses patientes :samuel-pozzi

“Docteur Dieu” et “L’amour Médecin”. car la compagnie

des femmes en dehors de ses consultations  ne lui était pas déplaisante.

 Pozzi eut même une liaison avec l’actrice Sarah Bernhardt, qu’il opéra d’un kyste ovarien volumineux. C’est lui qui organisera plus tard  l’amputation de sa jambe.




220px-Gynaecology-1822

 

La consultation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ambroise Gaittautrou, surnommé doigts de fée, son rayonnement avait très vite dépassé les limites du canton.
Il restera dans les mémoire comme

l’inventeur de la chaise à plaisir ou fucking chair.

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 16:23

Episode 3 - Fête foraine.

Oh!  La fatalité n’est pas de ce monde pour ceux qui ne se résignent jamais.
Il ne faut jamais désespérer de l’amour.
Quelques années plus tard, l’aventure, la bonne, vint tenter Evangéline.
Elle avait pris les traits d’un grand bel homme, colporteur de son état : Evguény, mais on lui disait Eugène.


 colporteur-vis1-copie-1.jpg
Evguény, Eugène, en plus de quelques colifichets, boutons et inventions révolutionnaires, vendait Evguény, la vie d’Evgueny.
Il avait vu le jour à la cour d’un Prince Russe, disait il,  dont sa mère était camériste de la Princesse.
Des amours ancillaires du Prince et de la femme de chambre était né notre Eugène.
Elevé parmi les enfants légitimes du Prince, il avait acquis une bonne éducation et la pratique de la langue Française.
Devenu adulte, sa voix était tracée, le Prince, jouant de son influence, lui promettait une jolie carrière d’officier dans les armées du Tsar.
Bien trop épris de liberté suite à la lecture des grands philosophes de ce siècle, il s’enfuit muni seulement d’un petit pécule que sa mamouschka  avait économisé sur ses gages, consolidé par une bourse de son géniteur.
Il entreprit alors un long voyage à travers l’Europe pour retrouver la terre de ses ancêtres maternels : la France.


van_gogh_camp_tzigane_l.jpg

 

Chemin faisant, il fit la connaissance d’une famille tsigane dont il s’éprit de la fille.
Pour fuir les foudres du père de celle-ci, ils durent s’enfuir.
Sur le chemin de leur cavale, ils achetèrent à la veuve d’un dompteur  une ours géante. Ils partirent tous les trois dans une roulotte au hasard des chemins.


saint-aubin-ruralissimo-1999.jpg


Cette ourse, malgré sa taille était docile et débonnaire.
Elle avait appris  à lutter avec son dompteur qu’elle étreignait délicatement mais en poussant des cris terrifiants.
Alors, il suffisait que le dompteur lui caresse les aisselles et le monstre se couchait en poussant de petits gémissements qui étaient sa façon de rire.
Sa gitane, pendant ses luttes épiques, faisait le tour de l’assemblée avec un chapeau en jouant du tambourin.

 

montreur_d_ours_02-copie-1.jpg

 

Cette épopée dura plusieurs mois. Eugène qui écrivait chaque jour un poème avant de caresser sa gitane, n’espérait rien d’autre de la vie que le lendemain.
Un jour,  à l’occasion d’une fête de village, ils croisèrent une troupe de gitans.
Invités, le soir, ayant bu plus que de raison, il s’endormit.
Au matin, il se réveilla, l’ourse était toujours là, mais sa gitane avait disparu.
Ce gros animal le poursuivait de son affection chaque jours plus pressante. Surtout le soir. Cette grosse fille vierge, faisait sa puberté.
Ayant malgré tout traversé toute l’Europe, il s’en vint tenter sa chance à la capitale.
Pour pimenter le spectacle, il proposait à des individus de défier l’ourse, moyennant finance, proposant du 50 contre un. Evidemment, l’ourse terrassait tous les prétendants qui ne devaient leur survie qu’aux salvatrices chatouilles.
Il arriva qu’un jour, il tardât à arrêter le combat. On entendit alors le craquement lugubre des cotes du téméraire.
L’ourse fut vendue au zoo, et la roulote à des chiffonniers.

 

montreurdours.jpegDepuis, Eugène écumait les campagnes en vendant des colifichets.
Réjouissant les femmes délaissées, et renouvelant au passage le sang des familles.
C’est ainsi que pendant quelques mois, il fit le bonheur d’Evangéline.
Un matin, lassé, il disparu.


Pendant quelques temps, le visage d’Evangéline s’éclaira d’un charmant sourire un peu triste, puis la nuit retombât dans sa vie.
A suivre…

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 17:01

Episode 2 - La Saint Cochontuer-le-cochon

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sa vie à Evangéline, toute tracée sa vie, du trou au trou.Bruxelles Laermans ivrogne
7eme d’une fratrie de 12, elle n’avait comme ses frères et sœurs jamais vu sa mère qu’en cloque ou avec un têtard au téton.
Quand à son père plus souvent écroulé par terre gisant dans son vomit qu’au boulot, les rares fois où il lui montrait un peu d’affection, il s’endormait entre ses jambes.
Par bonheur elle avait des sœurs ainées et n’était pas la plus jolie.
Quand aux garçons, elle se demanda longtemps pourquoi ses ainés  pouffaient quand l’un d’eux marchait en canard le matin.



L’Amour, elle en avait eu une petite idée quand le Benoît des Frasseilles lui avait fait voir la feuille à l’envers un jour de Saint Cochon., vers ses 15 ans.

La Saint Cochon, aussi appelée Saint Boudin, était une fête traditionnelle

dans les campagnes.
Jadis lorsque le curé du village demandait aux enfants: quel est le saint du calendrier que vous préférez ? ils répondaient en chœur « la saint Cochon » .
 La raison en est simple : la tuerie du cochon était l'occasion de réjouissances entre voisins car ils partageaient le cochon faisaient ripailles de charcuterie, de boudin frais et ce faisant buvaient plus que de raison. La fête, quoi !
 Les enfants contribuaient aux travaux de la ferme mais le jour ou l'on tuait le cochon ils étaient libres de faire ce qu'ils voulaient.

 

Abattage-du-cochon-copie-1.jpg


Le Benoît, lui, fêtait aussi ce jour sa conscription.
Un fils de bourgeois ayant tiré un mauvais numéro, Benoît avait pris sa place pour 7 ans sous les drapeaux, contre quelques arpents de terre rocailleuse.
Le jour de son départ au Benoît, ça faisait 3 semaines qu’ Evangeline attendait ses époques.
Un mois plus tard, elle épousait le Louis, un vieux gars robuste mais très très laid.
Son bébé, un « enfant de 7 mois » ne survivra pas, elle n’en eut jamais d’autres.
Il ne lui resta en souvenir de cette merveilleuse journée que son Louis et des chagrins.
Le Benoît ne revint jamais au pays, il git dans un pays lointain couché à jamais dans un lit de sable. Sa jeune vie fauchée par une balle lors de la conquête de l’Algérie.

 

cochon-et-poussins-007.jpg

A suivre....

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 07:13

 

Evangéline Gaittautrou : Précurseur.

marie-vernet-03-180.jpg

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Evangéline Gaitautrou(1823 -1912                                                                Troulalli – sur le – Piton
Cofondatrice du C.F.P.C

 

 

Le mythe fondateur

Troulalli – sur le – Piton, le 21 février 1862,
Evangéline Gaittautrou, rude montagnarde surnommée la Cheyenne – en rapport à ces tribus indiennes des grandes plaines des Amériques dont, les colporteurs relatent les exploits jusque dans ces confins – Evangéline donc, ne se sent pas bien, elle est nerveuse, irritable plus qu’à son ordinaire
Ce matin le père René, le rebouteux est passé. Elle s’est plaint d’un dérangement d’entrailles, - Juste là,  Pére René, entre le nombérion et le divertissoir.
- Un bon clystère de 4 litres et il y paraîtra plus m’ââme Gaittautrou " qu’il a dit René.
- Encore un pervers celui-là songea t elle.
Faut dire qu’avec ses p’tits bras est ses grosses fesses, c’est pas facile, un lavement.
Va falloir qu’elle demande à son Louis de le lui administrer, et ça va encore lui donner des idées au Louis.
Ca faisait longtemps qu’entre le Louis et Evangéline il n’y avait plus rien plus qu’une communauté d’intérêt.
Issue d’un mariage arrangé par les familles leur union n’avait jamais été très passionnée.
Comme ils n’avaient jamais pu avoir d’enfant, Evangéline avait fini par trouver inutiles les assauts de plus en plus rares et brefs du Louis. Ils lui inspiraient même un profond dégoût car le Louis, rude buveur, avait développé une haleine de poney et, de l’étalon il n’avait vraiment plus que l’odeur.
En bonne chrétienne, elle laissait bien le Louis l’arranger de temps à autre, mais elle lui préférait depuis peu les légumes de son jardin. Ce dont toujours en bonne chrétienne, elle se confessait régulièrement à l’abbé Tonneuse le curé du village.

Il est maintenant 5 heures du soir. La nuit tombe vite en ces montagnes. Le Louis va arriver. Evangéline angoisse. Elle a prit sa décision, pour couper court aux entreprises du Louis, elle va lui chercher querelles sitôt le clystère libérateur propulsé dans son large fion.
C’est alors qu’elle débitait son amant du jour, un concombre de belle taille couvé amoureusement dans son potager, que le Louis fit son entrée, aviné comme à son habitude.
- La soupe bordel la mère !
Le Louis, comme tous les soirs, avait déployé son Opinel, découpé deux tranches de pain, rempli son verre, et trempé sa moustache dans l’potage, schlurpe, schlurpe.
Tous deux avaient manger en silence.
Après avoir fait chabrot, Evangéline minaudât :
- J’ai un r’mède à prendre, va falloir qu’tu m’aides.
- Me v’la carabin à c't’heure, bougonnât le Louis.
- Faut qu’tu m’administres un lavement.
- J’ai pulvérisé les vignes ce matin, ça va pas m’changer.
Elle se campât devant lui, releva ses jupons.prou4-copie.jpg
Une forte odeur l’étreignit, lui piquât les yeux.
Le diable venait de lui mettre une gifle, il était tombé à la reverse, des larmes coulaient traçant des sillons sur son visage qui ne voyait le savon que les dimanches….Pas tous.
Maintenant Il contemplait cet énorme fessier.
- Ca donne à penser, c’est de là qu’on vient, se dit il, d’un trou, et on finira dans un trou…. Bof!….Pourvu qu’il y ait du poil autour.
Après avoir œuvrer, et propulsé le salvateur clystère, une idée lui vint, il étreignit ses deux énormes fesses, et entreprit de les malaxer.
- Ca suffit ! J’ai eu mon compte ! Dit - elle en se retournant.
Elle était, maintenant campée devant le Louis, menaçante
- Non de Dieu, c’est mon droit, éructât – il, le pantalon sur les brodequins
- Dans tes rêves vieux débris !
- Mais bon d’là!  C’est qui l’homme…qui est- ce qui pisse contre les murs ici rugit – il.
- Ben, moi aussi, avec un chausse-pieds !
Répondit du tac au tac Evangéline …
Sans se rendre compte que cette phrase allait changer toute son existence.
A suivre...


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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 03:51

Denise Tapautour, venait souvent s'asseoir sur le banc.10.jpg

Bientôt ce sera le Printemps, les premiers beaux jours mais on ne la verra pas.

Pas banale son histoire à elle.

A 20 ans c 'était une pauvre fille un peu voleuse, un peu pute, elle picolait trop, bien trop.

Son julot casse-croute son p'tit mac, s'est fait planter dans une bagarre de p'tits coqs.

Elle s'est mise à trainer de bars en bistrots de mecs en macs, rongée par la bibine ses petites éponges dévastées par le tabac gris.... Elle coulait à pic.

C'est cette pauvre épave que Maurice a ramassé vautrée dans son vomi.

Elle avait 25 ans et Maurice 40.... de plus.

Il la remise sur pieds, s' est occupé d'elle comme un père... une mère.......

Elle s'est offerte à lui.

Elle avait rien d'autre à donner, la pauvre, que ce jeune corps, qu'elle avait beaucoup vendu.

Puis elle s'est mise à l'aimer.

Un vieux cœur en hiver, réchauffé par ce cœur encore tout neuf.

Le temps des amants n'est pas le temps du commun.

Elle ne voyait pas son age, mais son âme,

  • « Le summum du bonheur, c'est la largesse que prend un tout p'tit cœur dans l'autre. »

C'était son Crédo à Denise.


Un jour, ce vieux cœur s'est arrêté.

Elle avait 30 ans et dans son ventre un petit cœur à naître commençait de battre.


C'était un garçon, Alain, il vient d'avoir 50 ans.


Il y a un mois, Denise qui n'allait pas trop bien dans sa tête, l'a appelé Maurice en fondant en larmes.alzheimer-tue-lalcool-L-2.jpg

Elle est dans une grande maison à la campagne, Elle vient d'avoir 25 ans et attend Maurice toutes les semaines.

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 14:12

Les hommes deviennent moins intelligents passé 45 ans.




Selon une étude menée par l'Inserm et l'University College de Londres.
Les capacités cognitives de l'homme commenceraient à décliner dès l'âge de 45 ans, soit bien avant l'âge de 60 ans comme cela est généralement admis
Des tests de mémoire, de vocabulaire, de raisonnement et d'expression orale ont été réalisés sur 5 198 hommes et 2 192 femmes âgés de 45 à 70 ans, dans le cadre d'une vaste étude dite "Cohorte Whitehall II", de suivi médical sur dix années et basée sur des tests individuels.
« Les résultats montrent que les performances cognitives déclinent avec l'âge et ce d'autant plus rapidement que les gens sont plus âgés" écrit l'Inserm.

Les femmes moins touchées que les hommes ?



Sur dix ans, les performances en terme de raisonnement ont décliné de 3,6 % pour les hommes de 45 à 49 ans, et de 9,6 % pour ceux âgés de 65 à 70 ans.
Chez les femmes, la baisse est identique  (–3,6 %) pour la première tranche d'âge.
Et moins accentuée (–7,4 %) pour les femmes âgées de 65 à 70 ans.
Mouais.

Cette étude, permet donc de relativiser la pertinence du vote massif des personnes âgées pour Nicolas Sarkozy.




Sources Le Monde.

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 01:46


Très belle année 2012
.



Bises les filles.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 16:51

banc

 

 
L'avenir est une suite de quotidiens.....
de lendemains devenus très vite aujourd'hui puis hier.
L'avenir serait donc un passé sans avenir qui s'ignore.

 

 


Il faut quand même que je vous parle de mon copain Grégoire T
Il y a quelques mois, il m’a été confié par une association qui s’occupe de la réinsertion des délabrés de la vie.
Ses dernières marques parmi nous, étaient, la mer, les bateaux.
C’est à ce titre  que j’ai été choisi.

Surprenante histoire que celle de Grégoire T.
Navigateur aguerri, excellent marin, il avait décider, un jour, de partir naviguer et de faire le tour du monde à la voile.
Au lieu de partir vers l’Ouest comme la plupart des navigateurs, lui avait choisi l’option Est.
Après quelques semaines le long des cotes de l’Afrique, il pénétrait dans l’océan Indien, remontait le canal du Mozambique, les Comores, les Seychelles.

Puis cap à l’ Est : L’ Indonésie, le Pacifique……!
Et là, c’est le drame !

Peut être ne le savez vous pas, mais chaque capitaine de quelque bateau que ce soit, se doit de tenir un carnet de bord le plus précis possible, avec la route, le cap la date, l’heure, de relater tous les événements ou accidents de mer.

Voilà qu’il arriva un jour, où le bateau de Grégoire se retrouva, vent de bout au voisinage des longitudes 180 quelque part dans le Pacifique, non loin des iles Samoa.
Au beau milieu de nulle part.
Obligé de remonter au vent vers le Nord, Grégoire tirait des bords Nord/ Nord Est, puis Nord/ Nord Ouest, et cela pendant………Là est le problème.
Il y a une ligne, au milieu du Pacifique, où votre main droite est Demain, et votre main gauche est Hier.
En louvoyant de part et d’autre de cette ligne, vous êtes tantôt Hier, et vous allez vers Demain, pour revenir Hier puis Demain, puis Hier.etc….
C’est là que la pauvre cervelle de mon ami Grégoire T à cessé de raisonner logiquement….car : Hier, Demain, puis Hier, et encore Demain, soit !
Mais alors ! Quid d’AUJOURD’HUI ?

Au beau milieu de nulle part ne sachant plus ni le jour ni l’heure, Grégoire se mit à dessiner des moutons sur son livre de bord, puis, comme sa pauvre tête il partit à la dérive.
Lui et son bateau furent recueillis par un cargo mixte « La montre molle » battant pavillon Panaméen.
Le Commandant de bord de « La montre molle » à noté sur son livre de bord :
Aujourd’hui 30/31 Décembre 2011, avons recueilli à bord, aux large des Iles Samoa, Mr Grégoire T ainsi que son bateau, c’était hier et c’est déjà demain.

 

 

Bonne Année 2012
Bises les filles
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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 15:13

Un petit tour de piste ?

 

_






Pour un 2éme tour , tirez la queue du Mickey

 

Bises les filles.

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