Tranche de vie ?

Violée, mais pas trop !

Le contact de cet ,homme, pressant, haletant, ses mains, combien de mains, rugueuses qui me griffent croyant me caresser.

Putain, il faisait beau !

Tu parles d'un écrin d'amour.

Çà sent l'huile, le cambouis, la vieille soupe de cantine, le schwimgum froid, la vieille merde de chien !

Cette haleine de viande pourrie, de vinasse, d’ail, de vieille pisse, ces lèvres visqueuses, cette barbe dure.
Et ces mots….ces éructations… " t’es bonne toi…t’aimes ça..hein ma salope?…j’vais t’emmener au ciel"…ah oui ? Il me descend en enfer le sale con !
Pov'e con! tu bandes même pas…et c’est de ma faute ?…alors .tire toi ! Mais non, faut que tu gueules..
Bang!, L'œil droit, bang! L’oeil gauche, plaff! la lèvre….vas y tapes,  « Suces moi, salope, fais moi bander…j’te saigne"  Merde, tu crois que ça pourrait être pire, Maman, t’es où…?
C’est ça, vomit, pisse dans ton froc, étale toi dans la boue, la merde….profites-en, j’ai plus de forces, j’ai froid, j’voudrais mourir…..mais, j’peux pas, merde comment c‘est mourir ? ….merde.
Survivre..comment survivre…il est con ce mec, il bande pas…dommage, là c’est mon terrain, une experte, d’après mes potes.

Faut être conne,... à quoi on pense, la survie, peut être.
Un dernier coup….nuit….rêves……

Vous voulez porter plainte, madame -
Ce p’tit flic, si je lui raconte ma nuit, le pauvre, il va….pas sur !
En plus, il l’on attrapé le mec…..Le con, un voisin, plutôt joli garçon….timide..non ! Un  Con!

Il aurait d'mandé.............

Va savoir.....!

Le beaujolais nouveau est arrrivé......hallelujah!!

Demain est un autre jour !

La chiasse

Bises les filles.

Vapeurs.
Le bois de rose dont on devrait faire les pipes.
Les fragrances, les épices, effluves profondes qui attirent vers le néant.
Ce fourreau soyeux, délicat, comme tapissé de velours.
Tiédeur,
Raideur…. Du matin….

Ce laideron de sous préfecture, mal réveillée, peu lavée…
« C’est huit heure monsieur : p'tit déjeuner. »
Ses savates qui geignent emportent un rêve.
Celui d’un aventurier de sentiers à péages, terre à taire ?

Trop tard pour trouver un sens à la vie ?
Sens interdit !

Une belle exilée au pays du roi fou
Entre lacs et montagnes
Entre ciel et lacs, entre le feu et l’eau
Telle Ophélie au lac confie son âme .

Y repose son corps, y ressource son cœur.
Dans l’onde pure noie ses chagrins, ses peurs.
Douceur de l’eau si douce si bleue.
Vogue un cygne, c’est une robe blanche

Le froid étreint, l’ âme brûle.
Douceur, quiétude, le corps brûle.
Attirée par l’abîme elle sombre.
Un poème se pose sur ses lèvres.

Est-ce le froid, Est-ce la joie ?
Son corps frissonne,
Son sang bouillonne.
Un sourire, elle rayonne.

Guillaume Gaitautrou à la Folie.

« Ce train qui  va emmener ma vie, cette fille que je laisse aller,  sa vie devant elle. Sans moi.
La vie ne sera plus un émoi, mais le souvenir de nous….

De quoi je me plaints
Les trains sont comme la mort, ils emportent ceux que vous aimez,.
Souvent , c’est juste, ils vous les ont amenés…

Heureusement, ils n‘emportent pas les souvenirs…..
Je m’en retourne , les épaules un peu plus tombantes, le cœur plein de magnifiques souvenirs.
Je lui ai dit «  je t’attends »….pourquoi lui rendre difficile cette séparation… ce papy end ?
Elle m’a dit «  t’inquiète, je reviens bientôt »…. Ne m’a laisser que des odeurs.
Ces fragrances du matin, de sueurs refroidies et d’odeurs de parfums dégradés.
La moiteur de ses aisselles et, sous les draps, ces effluves corporelles mêlées.
Cette peau salée, frissonnante sous la fraicheur du matin et que je recouvre amoureusement.
Puis, plus tard, toutes mêlées aux parfums du café et des croissants chauds.
Sous les jupes des filles, il y a le Paradis….il y a l’Enfer !
Dans le cœur des filles, il y a la miséricorde, la compassion.
Dieu et Diable , c’est vous, c’est en vous, ne les cherchez pas ailleurs.
Et si vous craignez Dieu, craignez vous.
Et si le Diable vous effraie, craignez vous.
Ne vous méfiez jamais d’elles…belles hirondelles de mes printemps disparus.
Femmes je vous ai mal aimé, vous qui m’avez tant aimé. »

Ainsi parla Guillaume Gaitautrou dans sa dernière lettre à ses proches.
A 5 heures du matin, le lendemain il éternuait sa tête dans le son…….
Toutes les femmes qu’il avait aimé, il les avait trucidées.